S’ils n’ont pas été baptisés lorsqu’ils étaient bébés à la demande de leurs parents, les adultes et les jeunes peuvent faire profession de leur foi, choisir d’être disciples de Jésus-Christ, demander eux-mêmes à devenir chrétiens par le baptême.
« Quand nous demandons le baptême de l’Église, nous ne faisons pas autre chose que d’appeler sur nous cette parole du Père qui va dire : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ». » Celui-ci, celle-là, qui n’est en rien différent de tous ceux qui l’entourent, dont l’existence ne diffère à première vue en rien de l’existence de tous nos contemporains, devient à la fois signe d’une autre réalité au cœur de cette existence humaine, et acteur d’une présence de Dieu au milieu des hommes. L’enfant qui est baptisé, le jeune qui est baptisé, l’adulte qui est baptisé n’est plus simplement une créature de ce monde, il reçoit par l’effet du sacrement qui marque, y compris son corps, par l’eau, par l’onction, il reçoit en lui la marque de Dieu présent, vivant et agissant. »
Avant qu’un adulte ou qu’un adolescent ne reçoive le baptême, il va lui être proposé un temps de « catéchuménat » adapté à son âge, durant lequel ils va découvrir l’enseignement de Jésus, la relation à Dieu dans la prière, la vie en Église.
Celui qui demande le baptême, porte le nom de « catéchumène ». Le mot « catéchumène » vient du grec, et signifie « celui qui écoute ». C’est en se mettant à l’écoute de Dieu, à l’écoute de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, que le catéchumène se prépare progressivement à mener une vie nouvelle. L’Esprit Saint ouvre son cœur à l’intelligence des Écritures.
En recevant les trois sacrements du baptême, de la confirmation et de l’Eucharistie, le nouveau baptisé devient un chrétien à part entière dans l’Église.
Pour les adolescents et les enfants en âge de scolarité, confirmation et Eucharistie peuvent être différées pur permettre un meilleur déploiement pédagogique de la préparation à ces sacrements.
Source : www.paris.catholique.fr